Actuellement, le système des minima sociaux est « trop complexe », d’où un important taux de non-recours, et « ne permet pas de sortir de la pauvreté ».

En réponse, le Président de la République a annoncé la mise en place d’un revenu universel d’activité par la fusion de plusieurs prestations existantes (RSA et APL notamment).

Ce revenu universel sera garanti par l’État à chaque citoyen dont les revenus se situent en deçà d’un certain seuil.

Il favorisera la reprise d’activité puisque chaque euro issu du travail se traduira par une augmentation du revenu disponible.

À cet égard, ce revenu sera accordé en contrepartie d’une obligation d’activité. Un « contrat d’engagement et de responsabilité réciproque » devra être « conclu », combinant le droit à un accompagnement et l’obligation d’inscription dans un parcours d’insertion empêchant de refuser deux offres raisonnables d’emploi ou d’activité.

Une concertation s’engagera en 2019 afin de réfléchir au périmètre du revenu universel d’activité et aux spécificités à prévoir pour certains publics (personnes handicapées notamment). Un projet de loi sera présenté en 2020.

Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, 13 septembre 2018 ; https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_annonce_strategie_v26_pages.pdf